Café Toro 6 mai 2023

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Compte de rendu du Café Toro

Fiesta Brava : un club taurin nouveau…et jeune !


Recevoir des représentants de clubs taurins au siège de la Coordination des Clubs taurins de Nîmes et du Gard est toujours un plaisir, mais lorsqu’ils sont jeunes et motivés comme Geoffrey Martinion , président de Fiesta Brava, et son alter ego Antoine Eliot , c’est encore plus agréable. Aimant les deux formes de tauromachie qui ont court dans notre région les deux piliers du club taurin Vergezois ont la volonté d’unir des passionnés de la course Camarguaise et de la corrida. Et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, les deux gardois ont l’intention de tout faire pour développer la curiosité des uns, l’intérêt des autres, et l’enthousiasme de tous. Si les deux compères sont motivés, ils ont également conscience que pour parvenir à leurs objectifs, de nombreuses difficultés les attendent. Après s’être «toujours contentés de suivre des courses qui nous plaisaient, mais en se contentant de payer et de s’asseoir» le duo veut désormais s’impliquer. Conscients de «partir de très loin» dans un village qui a perdu l’usage de ses arènes depuis quelques années, le club taurin Fiesta Brava a pour ambition de «refaire adhérer la jeunesse» tant de Vergèze que de Codognan et Mus aux plaisirs taurins. Et ce sans soucis de barrières rancunières érigées au fil des générations passées. «l’avenir de la tauromachie se fera forcément dans l’unité» explique Geoffrey Martinion dont les premiers projets s’accordent avec sa philosophie : l’organisation le 10 juin prochain d’une Fiesta Campera chez François André, dont les bénéfices serviront à financer un bus -ou deux si l’aficion répond généreusement présente- pour accompagner les jeunes ruraux à la
découverte de leur patrimoine taurin.

A l’ascension…on monte à la Feria d’Alès
Représentant la société Temperas Alès Cevennes Didier Cabanis, se félicite d’avoir obtenu de la municipalité alésienne une prolongation d’un an de sa délégation. Un geste destiné à compenser les pertes dues aux bouleversements des dernières années Covid. Sera-t-il suffisant pour l’empresa qui samedi matin constatait une baisse notable des réservations par rapport à l’année dernière ? Ce serait dommage, tant les arènes du Temperas sont agréables et les courses présentées souvent intéressantes…en tout cas tout autant que d’autres, sinon plus… Les prix pratiqués eux aussi sont attractifs (33 euros la corrida), même si cette année Didier Cabanis regrette de ne pas avoir pu offrir la gratuité de la novillada du dimanche matin comme les années précédentes (9 euros avec un
abonnement).
Les deux premiers jours de la Féria cévenole sont destinés à la Fé di Biou avec une course des As le jeudi et une de l’Avenir le vendredi. Sans oublier le taureau piscine du jeudi soir dont on se souvient que les éleveur-ganadero Frederic et Bastien Lautier nous ont fait découvrir tout l’intérêt pour
déterminer très tôt le caractère d’un possible futur cocardier.
Les deux derniers jours de fête sont destinés à la corrida. Le samedi le cartel est à 95 % français puisque les toros de Jalabert Frères et Margé seront combattus par Tibo Garcia et El Rafi, en compagnie du chef de lidia Octavio Chacon.
Le dimanche sera l’occasion de voir pour la dernière fois le fer de Hoyo de la Gitana, puisque dès le lendemain cette même ganaderia deviendra «Héritiers de Perez Tabernero».Valeur sûre, le chef de lidia du jour sera Francisco Javier Sanchez Vara, accompagné de Alberto Lamelas et Sebastian Ritter. Didier Cabanis affiche ainsi sa volonté de valoriser d’année en année les triomphateurs, ce qui avait été le cas l’année dernière pour Vara et Lamelas.
La novillada non piquée du samedi matin permettra de voir combattre six pensionnaires de six ganaderias françaises. Les six becerristas qui les affronteront sont issus du premier «Bolsin Temperas Alès Cévennes» qui s’est déroulé en avril. La novillada comptera pour le Trophée «GardCévennes Camargue ». Privilégier la jeunesse, tel est le credo de l’organisateur qui a mis en placeun abonnement «jeunes aficionados» au prix de 35 euros (de 18 à 25 ans).