Café Toro du 14 octobre 2023

Compte de rendu du Café Toro

Retour sur la carrière météorique de Paco Ojeda

Encore une belle affluence pour le Café-Toro

Samedi 14 octobre, un cartel d’intervenants de luxe a permis à la nombreuse assemblée de revenir sur une période taurine faste : celle des années Ojeda.

Chritophe NOËL et Joël BARTOLOTTI

Encadrés par le président de la coordination des Clubs taurins de Nîmes et du Gard, Roland Cecchi-Tenerini et Eric Dumond, pdt des Amis de Toros et responsable de la programmation des Cafés-toros, deux aficionados ont déroulé leur mémoire sans faille : Christophe Noël et Joël Bartolotti.

Programmée en trois tercios, la matinée a commencé par une projection d’extraits des corridas de mai 1983, qui révélèrent le maestro à l’aficion nîmoise. Ojeda était déjà connu du Mundillo puisqu’il avait participé en 1979 à la novillada de la Cape d’Or -rencontre importante des férias nîmoises grâce à la Peña Antonio Ordóñez et que les plus passionnés l’avaient déjà vu en Espagne.
Le deuxième tercio a permis à Joël Bartolotti (revistero de la revue Toros) et Christophe Noël (mémoire vivante de la tauromachie) de décrire par le détail la trajectoire de Paco Ojeda qui commenca à Nîmes le 21 mai 1983. Commencée tard, elle s’acheva relativement tôt et sans
retrouver l’éclat particulier des débuts.

La matinée s’est prolongée par les faenas mémoriques des deux intervenants éblouissants de précision et de mise en perspective, sur les années Ojeda, les influences du Maestro, et son impact sur celles d’autres toreros. Paco Ojeda lui-même a déclaré «Moi j’ai pratiqué un toreo de la caresse, et José Thomas celui de la tragédie». Le débat n’a pas manqué de s’élargir avec la participation du public, sur l’évolution générale de la tauromachie et des toros.
Discussion qui a continué autour du verre de l’amitié avec nombre d’évocations et de rappel de ces années taurines des années 80.

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