Au sujet d’une PPL…
Courrier transmis le 30 octobre 2024 par le président de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard à l’ensemble des sénateurs qui, le 14 novembre vont avoir à se prononcer sur une proposition parlementaire de loi visant à interdire les corridas et les comabts de coqs aux mineurs de moins de 16 ans.
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Le 14 novembre prochain, la proposition de loi déposée par le groupe RDPI (Renaissance) visant à interdire la corrida en présence de mineurs de moins de seize ans sera soumise à votre vote.
Au nom des trente deux clubs taurins représentant plus de 2000 personnes, regroupés au sein de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard, nous vous demandons de rejeter cette proposition de loi, conduisant à l’interdiction des corridas, comme cela fut le cas, par quatre fois depuis 2019, au sein du Parlement.
Outre le fait que cette proposition de loi pourrait être entachée d’inconstitutionnalité, la chambre des territoires que représente le Sénat, ne peut pas ne pas protéger et défendre nos cultures locales et régionales.
Cette proposition de loi prenant en otage les enfants mineurs n’est qu’un prétexte pour interdire tout simplement la corrida, dans nos territoires :
Courrier Sénateurs
- Un prétexte car aucune étude scientifique, aucune étude épidémiologique, aucune étude clinique n’ont démontré les conséquences néfastes voire dangereuses de la corrida sur le comportement ou le développement psycho affectif de l’enfant
- Un prétexte car, si cette proposition de loi était adoptée, celle-ci pénaliserait les organisateurs de corridas qui, de ce fait, seraient amenés à ne plus en organiser.
Enfin, cette proposition met en cause une de nos libertés fondamentales dans notre République, celle de l’autorité parentale. C’est aux parents, et non à l’Etat, que de savoir s’ils peuvent emmener leurs enfants à la corrida.
Cette nouvelle attaque déguisée et insidieuse contre la corrida relève plus d’une volonté d’interdire une pratique culturelle tout à fait légale et répandue que d’un souhait de protéger les mineurs d’un danger, non démontré.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à cette lettre, recevez Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Le Président de la Coordination Roland Cecchi- Tenerini